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Présentation du Projet |
Présentation
L'église de SOURS est située en plein cœur du village, ce batiment municipal chargé d'histoire est placé sous les patronages de Saint-Germain et de Saint-Symphorien.
Donnant l'heure pour certains, des concerts y sont quelquefois organisés, elle est cependant pour d'autres, un élément fondamental du culte.
Le clocher est une des parties les plus anciennes de l'édifice. Forte tour carrée surmontée d'un toit en bâtière et d'un lanterneau, il semble dater du XIIe ou XIIIe siècle comme l'attestent les traces de peinture murales qui subsistent à l'intérieur de la salle intérieure.
Le reste du bâtiment a été reconstruit au début du XIXe siècle suite à un évènement naturel dramatique s'est abattu sur le village. En effet, le dimanche 13 juillet 1788, un violent ouragan ravage notre région. La grêle est si forte, qu'elle détruit en cinq minutes les récoltes. À Sours, des moulins à vent sont renversés, des maisons sont endommagées et on déplore de nombreux morts et blessés. L'église de Sours est au trois-quarts détruite hormis le clocher.
Un élan de solidarité apparaît alors pour parer au plus pressé et la reconstruction de l'église est ainsi envisagée. La première messe sera célébrée dans l'église reconstruite le 1er Novembre 1806.
L'édifice terminé mesure 40 mètres de long par 17 mètres de large. Les fenêtres ogivales proviennent pour moitié de l'église Saint-Hilaire de Chartres. Sur les bas-côtés et autour du maître-autel, des vitraux offerts généreusement ont été réalisés par les ateliers LORIN ou CAMPIN.
La cuve baptismale date du XIIe siècle.
Sans doute transformée ultérieurement, elle se compose d'un chapiteau de colonne renversé, d'une cuve à pans avec écussons et emblèmes aratoires (coutre, soc, etc...).
Au maître-autel, on peut admirer le tableau de Saint-Germain de Sours, un des patrons de l'église, réalisé par les soins de l'abbé LAINÉ en 1852.
Les deux cloches de 1653 ont été fondues à l'époque de la Révolution Française. La nouvelle cloche a été installée en 1802 et prénommée "Pierre-Marie".
L'horloge quant à elle, date de 1876 et c'est son installation qui a fragilisé le haut du clocher.
Nature des Travaux
En 2014, un examen minutieux révèle des fragilités dans ce bel édifice.
Il montre que des désordres sont apparus dans le clocher. De nombreuses pierres de taille, notamment sur les redents des pignons, mais encore sur des corniches et des bandeaux sont descellées ou cassées. Certains corbeaux sont même à remplacer.
De nombreux moellons des parements situés en façade manquent de mortier. Les poutres de renfort de la charpente sont de section trop faible et ne permettent pas une reprise efficace des descentes de charges.
